Actualité bijoux, que sont devenus les bijoux de Farah Diba ?

Actualité bijoux, que sont devenus les bijoux de Farah Diba ?

Les bijoux de Farah Diba, dernière impératrice d’Iran, fascinent encore aujourd’hui par leur beauté et leur histoire. Créés par les plus grands joailliers du XXe siècle, ils n’étaient pas seulement des parures, mais aussi des symboles politiques et culturels. Depuis son exil en 1979, la question demeure : que sont devenus ces trésors inestimables ?

La couronne impériale créée pour son couronnement

En 1967, pour le couronnement de Farah Pahlavi, Van Cleef & Arpels réalisa une pièce spectaculaire : la couronne impériale de l’impératrice. Sertie de plus de 1 400 diamants, de dizaines d’émeraudes, de rubis et de perles, cette création illustrait l’opulence et le prestige de la dynastie Pahlavi. Aujourd’hui, cette couronne n’appartient plus à la famille impériale. Elle est conservée au Trésor national iranien, dans les coffres de la Banque centrale de Téhéran, et exposée au public comme un symbole de l’histoire du pays.

Le diadème Noor-ol-Ain et son diamant rose exceptionnel

Autre pièce emblématique, le diadème Noor-ol-Ain fut conçu par Harry Winston. Il est orné d’un diamant rose de 60 carats, l’un des plus grands au monde, accompagné de centaines de diamants blancs et jaunes. Farah Pahlavi le porta lors d’événements officiels, où il représentait à la fois son rôle d’impératrice et l’ouverture de l’Iran à la haute joaillerie internationale. Comme la couronne, ce diadème est aujourd’hui propriété de l’État iranien et figure dans la collection du Trésor national à Téhéran.

Les diadèmes de turquoises et de diamants portés lors des cérémonies

En dehors des pièces les plus spectaculaires, Farah Diba possédait également des diadèmes plus discrets, souvent sertis de turquoises, pierre étroitement liée à la culture iranienne. Elle les porta à de nombreuses reprises lors de visites officielles ou de cérémonies diplomatiques. Un autre diadème, composé uniquement de diamants et de style kokoshnik, fit aussi partie de ses parures favorites. Ces bijoux, bien que personnels, ne suivirent pas l’impératrice dans son exil. Ils furent saisis après la révolution et rejoignirent les collections conservées à Téhéran.

Des trésors devenus patrimoine national iranien

Avec la chute de la monarchie en 1979, la majorité des bijoux impériaux furent confisqués et placés sous la garde de la Banque centrale d’Iran. Ils sont aujourd’hui considérés comme des biens nationaux et non plus comme des possessions privées. Exposés dans le musée du Trésor national, ces joyaux attirent chaque année des milliers de visiteurs. Ils témoignent du faste de la dynastie Pahlavi, mais aussi du savoir-faire exceptionnel des joailliers européens qui les ont créés.

Héritage culturel et fascination intemporelle

Les bijoux de Farah Diba sont devenus plus que de simples objets de luxe. Ils incarnent un héritage culturel et artistique qui continue de susciter la fascination dans le monde entier. Entre leur valeur matérielle inestimable et leur charge historique, ils demeurent des symboles puissants d’une époque révolue. Pour les amateurs de joaillerie, ces créations rappellent l’alliance entre tradition et modernité, et restent une source d’inspiration unique.